Férus d’Art, vous aimez aller au fond des choses et connaître les coulisses des créations artistiques ?
Pour vous, #CultureChezNous recense les sites à consulter sans modération. On y apprend le dessous des œuvres, leur symbolique, les procédés de conservation, ainsi que les anecdotes entourant leur acquisition. Immersion.
Décrypter la symbolique d’une tapisserie du XVème siècle
Dans sa collection permanente, le musée des beaux-arts d’Arras dispose d’une pièce rare : une tapisserie du 15ème siècle. Tissée à Arras, Saint Vaast et l’Ours est une pièce qui fait écho à l’histoire du pays d’Artois. On y voit Saint Vaast apprivoisant un ours, symbole du paganisme. L’œuvre représente ainsi l’évangélisation du territoire d’Arras par Saint Vaast, également appelé Saint Gaston. Outre son thème, cette tapisserie est une pièce rare en raison de son état de conservation.
En effet, si entre le XIV et le XIVème siècle, la ville d’Arras est renommée dans l’Europe entière pour son savoir-faire en matière de tapisserie, peu d’entre elles ont été conservées.
Pourquoi ? Pour le savoir, rendez-vous sur la chaine YouTube du musée. « Saint Vaast et l’Ours » fait partie du dispositif « Musée accessible », un parcours de huit vidéos en Langue des Signes Françaises (LSF) dans les collections permanentes du musée.
S’initier au métier de conservateur avec le musée Fabre
Le musée Fabre est à l’origine d’une initiative originale : donner à voir aux visiteurs le travail de conservation et de restauration des œuvres.
La plateforme « dans le secret des œuvres d’Art » permet, au travers de quatre œuvres majeures, de détailler l’ensemble des phases permettant la restauration.
Quatre œuvres sont ainsi passées au crible via la lumière rasante, la lumière infra-rouge et les rayons ultra-violet.
Le revers de l’œuvre est également analysé avant et après restauration.
Une plateforme intelligente qui donne à voir l’envers du décor.
Découvrir les coulisses de l’acquisition d’une œuvre
Sur son site Internet, le Muma – Musée d’Art Moderne André Malraux au Havre – met à disposition l’intégralité des œuvres audioguidées des collections permanentes.
On y apprend ainsi le contexte de l’acquisition de certaines œuvres, à l’instar du tableau intitulé « Bougival » signé André Derain. C’est le collectionneur havrais, Ernest Siegfried qui en 1905 en fait l’acquisition.
Il affirme alors avoir choisi ce qu’il considérait comme « le plus loufoque et le plus laid », en vue de « faire un cadeau à son gendre ». Par ce présent, le collectionneur aurait cherché à se moquer de son gendre, sans savoir qu’André Derain deviendrait très vite l’une des figures incontestées du fauvisme.
Sourire avec le Musée du Louvre
Partir à la découverte des plus beaux (et des plus inquiétants) sourires de l’histoire de l’Art, c’est possible, grâce à la plateforme proposée par le musée du Louvre.
Parmi les légendaires sourires, il y a bien sur La Joconde, mais pas seulement !
On y découvre ainsi par exemple, le visage enjoué du roi Aménophis IV-Akhénaton, représenté sur un fragment de pilier en provenance du temple d’Amon ou le charmant rictus de l’ange du retable de l'abbaye de Maubuisson.